Domaine de la petite Hayesortie 17 octobre 2010   011

La construction de ce château a été réalisée en deux temps: En 1670 Charles Achard de la Haye, possesseur du fief, fait construire le château de la petite Haye. C’est à l’époque une grande demeure à la toiture abrupte similaire aux toitures de la région. Puis en 1767 Antoine Charles Achard de La Haye fait réaménager le château avec un bow-window et fait changer la forme de la toiture principale. Il fait construire dans la même période les bâtiments de la ferme disposés en étoile autour du château. Le domaine a la particularité d’ être toujours resté dans son intégralité avec une superficie de 323 hectares dont 100 de bois.

Château du Blanc-Buissonsortie 17 octobre 2010   013

Le Manoir du Blanc-Buisson est une demeure féodale dont les origines remontent à la fin du XIIIè siècle. Au cours des 7 siècles suivants, il n’a appartenu qu’à trois familles et ne fut vendu qu’une seule fois, sinon toujours transmis par mariage ou héritage familial.sortie 17 octobre 2010   017 La continuité de ses occupants explique qu’il ait subi très peu de transformation, et qu’il soit resté un remarquable témoignage d’une architecture à la fois de défense et de résidence et l’un des plus anciens monuments de la région.sortie 17 octobre 2010   012
Construit sous le règne de Philippe le Bel en 1290, il est sans doute l’un des derniers vestiges de cette architecture à la fois civile et militaire de l’après Moyen-Age dans le Pays d’Ouche (sud du Pays Risle-Charentonne). Construite par la famille Collinet-Lecomte pour assurer la protection des paysans contre les brigands, cette ancienne demeure que l’on appelle aussi sortie 17 octobre 2010   015maison forte, mélange de grès et de briques, conserve l’essentiel de ses constructions d’origine ; une construction principale de grès en forme de « I » à laquelle s’accote un donjon carré coiffé de 5 échauguettes : ultime lieu d’histoire et de défense qui semble incorporé à l’ensemble de la sortie 17 octobre 2010   016construction et ne communique que par un étroit escalier intérieur défendu par un pont levis intérieur, de nombreuses meurtrières et une ouverture par laquelle pouvait être déversée de la poix ou de l’huile bouillante,…
La légende veut aussi qu’il existe des souterrains passant sous les douves qui permettaient de s’échapper dans la campagne. La bâtisse est également pourvue d’une large cour intérieur cernée par un mur de défense percé de meurtrières et marqué sur trois angles par des tourelles de défense, le tout ayant une forme de pentagone entouré de douves qui ne pouvaient être franchies que par un pont levis.sortie 17 octobre 2010   014

Château de Bonneville (Chamblac)sortie 17 octobre 2010   004

 

Les fiefs de Bonneville et du Chamblac relevaient féodalement de la baronnie de Ferrières, intégrée en 1742 dans le Duché de Broglie (anciennement Chambrais).sortie 17 octobre 2010   001
Au XVe siècle, le domaine de Bonneville appartenait à la famille de Bonneville. Jean de Bonneville, chambellan du roi, est cité en 1400 comme seigneur du Chamblac et de Bonneville. En 1464, lors de la recherche de Montfaut, il semble appartenir à Laurent de Bonneville, sergent de Chambrais. Le château se transmet dans cette famille jusqu’au XVIIIe siècle. Sur la base d’un manoir carré, est édifiée une demeure en briques, entièrement remaniée sous Louis XV, et munie de toits mansardés. En 1765, il appartient à Jacques Édouard de Bonneville, chevalier, seigneur de Bonneville, dernier seigneur et patron du Chamblac, mort en 1806. Il le laisse à Nicolas, comte de Bonneville, mestre de camp de cavalerie, dit « Gentil-Bo », mort sans postérité. Il avait été député de la noblesse aux États généraux de 1789.
Il fut transmis en 1806 par héritage à la famille Mallard de La Varende, par le dernier Bonneville. Léon Mallard de La Varende, lieutenant-colonel d’artillerie, député de l’Eure, beau-frère du fameux « Nez de cuir », y décède en 1849. Antoine, son fils, y naît en 1808, mais le château revient à sa sœur Louise (1814-1883), qui y épouse le comte Albert de Bréda (1807-1881)5.sortie 17 octobre 2010   005 La comtesse de Bréda-Heerenberg a été figurée par La Varende sous les traits de la « Comtesse de Bernberg », dans une nouvelle parue dans : Pays d’Ouche. Antoine en hérite et laisse la propriété à son fils Gaston de La Varende (1849-1887). Le premier meurt en avril 1887, le second en juillet, laissant de Laure Fleuriot de Langle, d’origine rennaise, trois enfants dont Jean de La Varende (1887-1959). Veuve avec trois enfants, Madame de La Varende délaisse le château pour rejoindre sa famille maternelle.
Jean de La Varende, dans sa jeunesse, rend visite à son château. Il ne revoit en effet sa Normandie natale qu’en de rares occasions pendant son enfance et développe à son égard une très forte nostalgie qui l’amène à se réinstaller définitivement au château de Bonneville en 1919.sortie 17 octobre 2010   002
Le parc a encore conservé bon nombre d’aménagements dont il avait soin, notamment un ensemble de buis taillés en rocs d’échiquier. Maquettiste de marine, artiste-peintre, et surtout écrivain. Il meurt en 1959. Le château revient à son fils Éric Mallard de La Varende (1922-1979), puis à l’une de ses filles qui a épousé un Broglie.
L’édifice est bâti en briques rouge orangé, sur un socle ancien en calcaire. La demeure se présente comme une façade comportant un rez-de-chaussée et un étage sous mansarde, accostée aux angles nord et sud de petites tourelles carrées à toit pointu, et ouvert de grandes fenêtres à petits carreaux. Sur cette façade, un balcon unique agrémente l’étage noble.
À l’arrière, deux ailes en retour sans cachet lui donnent un plan en U, agrémenté, dans la cour, d’une tourelle à toit mansardé, et d’une véranda en briques pleines.sortie 17 octobre 2010   003

Château de Beaumesnil

 

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Le château actuel fût bâti de 1633 à 1640 par Jacques de Nonant pour sa femme Marie Dauvet Desmaret en remplacement de l’ancien château féodal dont des vestiges du donjon subsistent au milieu des douves sous forme d’une curieuse motte de buis et d’ifs.
Rare exemple de château d’époque Louis XIII (l’essentiel de la construction, dirigée par l’architecte Jean Gallard, se situe entre 1633 et 1640), la demeure actuelle porte l’empreinte de la Renaissance finissante, mais on y trouve aussi la marque de courants nouveaux, venus d’Italie (style florentin) et de Hollande. Les matériaux utilisés sont la brique et la pierre. La brique, bon marché, était produite en grande quantité en Normandie mais, pour remédier aux éventuels défauts de fabrication, il était d’usage de renforcer les parties les plus fragiles avec de la pierre.
La richesse des ornementations de ses façades et de ses cheminées monumentales ainsi que les effets d’optiques créés en font l’originalité.
Beaumesnil est l’exemple exceptionnel d’une architecture Louis XIII, à la frontière du manièrisme et du baroque.sortie 17 octobre 2010   007
L’ensemble comprend : un avant-corps central surmonté d’un lanternon, symbole de puissance où deux feux signalaient toute la nuit aux alentours l’emplacement du château ;
un corps de logis rectangulaire comportant trois travées de part et d’autre de l’avant-corps, où se trouvaient les appartements des maîtres de maison et les pièces réservées aux invités de marque ; deux pavillons latéraux, ajoutés au XVIIIème siècle, où on logeait les personnes de moindre importance ; le tout coiffé d’une haute toiture en ardoise.
Sur les façades, construites par les Frères Martin et Toussaint La Flèche, c’est la ligne verticale, soulignée notamment par la hauteur des baies et des cheminées, qui domine. La décoration est assez chargée : chaque baie, chaque fenêtre, chaque lucarne est surmontée d’un fronton cintré ou triangulaire dont le centre est occupé par un mascaron inspiré des masques de la Commedia dell’arte. Le motif répétitif d’un M et d’un D entrelacés rappelle les initiales de la première propriétaire (Marie Dauvet Des Marets). Objet d’une cascade d’héritages par les femmes, Beaumesnil passe dans les mains d’illustres familles telles que les Montmorency – Laval, Béthune-Charost et Maistre.
Acquis en 1930 par le Grand Duc Dimitri de Russie, celui ci le céda en 1939 à Jean Fürstenberg qui, dès l’après guerre, s’attela à redonner au domaine sa splendeur d’autrefois.
Depuis sa mort en 1982, la Fondation Fürstenberg-Beaumesnil, reconnue d’utilité publique dès 1966 s’efforce de maintenir en état l’ensemble du château, de son parc et de ses collections.

 

 

 

 

Le Bois  Baril

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La chronique mentionne le Bois Baril dès 1469, grâce aux excentricités de Guillot Grouard, alors tenant du fief. Un aveu de 1605 décrit un domaine, comportant manoir et motte, plusieurs corps de logis,sortie 17 octobre 2010   009 un portail et un pont de bois sis sur un terre-plein entouré de douves en eau. Le logis de grison ( pierre ferrugineuse locale), brique et colombage, se mire toujours dans les eaux profondes du bassin. Deux tourelles d’angle dont une placée en encorbellement au-dessus des douves, ajoutent à son charme pittoresque.